mercredi 14 décembre 2016

Planification d'usage d'une ressource pour l'éducation Autochtone


Shared Learnings: Integrating BC Aboriginal Content K-10


Being and Becoming an Ally in Indigenous Education

Se supporter les uns et les autres et faire face à l'adversité

Verna Saint-Denis et le BCTF ont publié un document au sujet des conflits ressortant lors d'intéractions entre collègues qui ressentent des difficultés quant à enseigner et promouvoir l'éducation Autochtone.

Devenir un allié:
Nous ne sommes pas des alliés ou des non-alliés. Il est plutôt question d'un processus par lequel on adopte une attitude positive envers un monde connecté. De plus, il est nécessaire d'agir avec de bonnes intentions. Les erreurs auront lieu, mais il est plus important de se concentrer sur les corrections et continuer d'avancer avec une prise en compte de ces dernières dans le but d'améliorer sa pratique en tant qu'éducateur.

Quelques astuces pour mieux assumer son rôle d'allié:
- Reconnaître sa situation priviliégiée
- S'informer
- Parler pour les autres sans "silence" les autres
- S'excuser en cas d'erreurs

Quelques ressources comprenant des contributions authentiquement Autochtones pour s'informer ET informer:
- 8th Fire: Bien connu et établie
- Native Appropriation: très
- Red Man Laughing: usage de l'humour par un comédien sérieusement informé
- UnReserved (CBC Podcasts): perspective positive de l'action de la part d'Autochtones. Réduction des stéréotypes par contre-exemples

De nombreux groupes et personnes sont actives et impliquées sur Facebook et Twitter. Ils utilisent la technologie pour s'informer et transmettre ces informations à leurs abonnés/

Canadian Council on Learning - rapport sur la situation d'enseignants faisant face à un manque de support dans leur milieu de travail

D'autres ressources:
- Teaching for Indigenous Education
- Deepening Knowledge
- Martin Family Initiative
- First Nations Education Steering Committee
- www.oise.utoronto.ca : ressources en français

mercredi 7 décembre 2016

Établir des ponts avec les communautés Autochtones

Le cours magistral de Docteure Jan Hare cette semaine s'est largement basé sur une entrevue par vidéo de deux membres d'administrations de commissions scolaires dans la région du Lower Mainland: Surrey et Mission. Les deux interviewées avaient de la parenté Autochtone et faisaient même partie d'une communauté actuelle.

L'établissement de lien avec les membres de n'importe quelle communauté Autochtone, de la perspective d'un enseignant, nécessite la prise en compte sérieuse, préparée et approfondie de nombreuses considérations avant, pendant et après l'échange.
Il est tout d'abord primordial de s'informer sur le contexte dans lequel on se trouve, savoir à qui s'adresser en cas de besoin de plus d'informations fiables, et d'utiliser des sources authentiques.
Ensuite, il est important de reconnaître notre ignorance quant aux coutumes. Poser des questions (par exemple, demander les préférences d'un membre de la communauté Autochtone) est préférable à commettre des erreurs. Cependant, reconnaître ses erreurs est une bien meilleure option que de tenter de les ignorer et par conséquence commettre un délit nettement plus grave. Il reste alors à s'excuser et éclaircir ce qui porte à confusion. Cet aspect de l'expérience peut alors servir d'opportunité d'apprentissage pour tous. De plus, le respect est alors maintenu. Dans ce cas, comme dans beaucoup d'autres, se lancer dans l'éducation Autochtone doit se faire de bonne volonté, avec un bon coeur et de bonnes intentions. Sur ce, il devient de plus en plus clair qu'une attitude très ouverte, bienveillante et curieuse est requise dans le but d'établir des ponts réconciliatrices entre nous, nos élèves et les communautés Autochtones et leurs membres.
 
Le père de Brad Baker,
survivant des écoles résidentielles, 
avec Wab Kinew

Éducation Autochtone de la commission scolaire de Vancouver NordBrad Baker
District Administrator of Aboriginal Education and Safe and Caring Schools

mercredi 30 novembre 2016

Les préoccupations et responsabilités linguistiques

Les liens interdisciplinaires, depuis le début du trimestre, ont à de nombreuses reprises été faits dans plusieurs classes. Cette semaine en particulier, c'est lors du cours d'Education Autochtone que nous avons été exposés aux obstacles et besoins littéraires des jeunes, Autochtones et non-Autochtones, qui reflète certains grands débats de notre cours "Classroom Discourses", centré sur la littératie. Nous avons par la suite établi l'importance fondamentale de parler non seulement des langues autochtones mais aussi EN langues autochtones (selon le context approprié). Notre cours "Teaching and Learning French in Elementary Schools" souligne en ce moment l'étroite connection entre la langue et la culture. Pour renforcer l'importance que nous devons à la littératie, notre cours "Human Development, Learning, and Diversity" met en evidence les effets positifs d'un bon rapport avec sa langue, sa culture et son identité ainsi que les consequences néfastes d'un tel manque.


Etant donné la relation naturelle et fluide qui rapproche en nous langue, culture et identité, il va de soit que d'être ouvert d'esprit et communicative à ce sujet soit nécessaire. Dans la salle de classe, il deviant alors bénéfique de parler des autres langues, meme si notre priorité repose sur l'enseignement du français. Si on admet que le français nous est si cher personnelement par les circonstances qui nous ont amenées jusqu'à l'avant d'une classe, que l'on reconnait l'utilité de la connaissance d'une langue pour en apprendre une autre, et que l'on souhaite honorer l'histoire et la culture autochtone locale, il deviant alors logique, voire indispensable, de partager avec les élèves certains mots d'une langue autochtone régionale.


Dans ce but, Dre Jan Hare recommande une emphase sur les verbes d'action. Ces derniers me semblent en effet les plus interressants à aborder pour leur aspect pratique. On peut les mimer, les montrer, les dessiner, les traduire avec, j'espère beaucoup d'aise. Les ateliers de Dre Hare nous ont plusieurs fois indiqué l'existence de ressources diverses, utiles et fascinantes pour engager l'intérêt de tout élève, peu importe l'âge.


L'extinction des langues autochtones à travers le Canada est bien réelle, mais elle n'a pas lieu sans une lute linguistique active. Les programmes d'immersion existent mais une introduction plus générale (bien que moins effective) dans toutes les salles de classe pourrait servir à la cause. A ce moment-là, il serait question de preparer davantage chaque enseignant.e à la tâche.

mercredi 23 novembre 2016

Kaleb Child

"Hope is not a strategy"

Le conférencier cette semaine, Kaleb Child, nous a rappelé un nombre d'éléments clés au sujet de l'éducation Autochtone.
 - L'histoire du territoire joue un rôle important dans le développement de l'histoire de l'individu qui en origine.
- Bien qu'il faut reconnaître l'histoire (celle qui s'est passée et celle qui continue d'avoir de l'effet aujourd'hui), il faut aller de l'avant.
- En tant qu'enseignants, il nous revient de mieux comprendre les connexions et les relations entre personnes et territoire, ainsi qu'entre personnes mêmes.
- Il est aussi important pour nous de contribuer au changement, voire aux rectifications, des images des Autochtones.
- Une étape consécutive au processus serait alors de transmettre ce savoir de manière sincère et marquante à nos élèves.



Kaleb Child a aussi fait la remarque qu'incorporer les savoirs traditionnels peut mais ne requiert pas des activités élaborées ou si entreprenantes que décourageantes. Les principes sont logiques et donc naturels à rejoindre au curriculum. Cependant, est-ce qu'une telle approche est suffisante pour impacter profondément l'esprit des élèves?

"Willingness over expertise"

mercredi 16 novembre 2016

Raconter sans permission

Le cours magistral de cette semaine n'a pas aidé notre réticence à utiliser des textes Autochtones. Les critiques de certains et certaines Autochtones sont sévères (et souvent juste) quant à l'usage externe d'éléments culturels Autochtones. Cependant, une discussion franche est ressortie de la lecture du texte "Unsettling Fictions" de Iseke Barnes. L'exemple du livre de Gerald McDermott au sujet du "Raven" m'a fait réaliser que tomber dans le piège d'utiliser un texte inauthentique est très probable et nocif au travail de réconciliation et d'éducation que nous tentons tous d'accomplir. Sa page couverture avec ses éléments décoratifs, son titre et enfin le prix qui lui a été décerné ne sont que quelques exemples de l'étendue des méconnaissances et, espérons-le, de l'ignorance. Choisir un tel livre et le présenter à la classe sous prétexte qu'il soit authentique empire la situation éducative et culturelle en renforçant davantage les stéréotypes au sujet des groupes divers Autochtones. Une fois pour toute, j'accepte qu'une conversation cruciale avec un membre de la communauté Autochtone est nécessaire avant d'aborder la majorité des sujets les concernant. Des représentants malhonnêtes ont pendant des siècles parler à la place des Autochtones et toucher quelconque sujet concernant ces groupes et leurs membres dans la salle de classe a pour risque d'entraver profondément les mêmes relations que l'on cherche à rapprocher.

Voici un exemple de revue de son livre par Publishers Weekly (http://www.publishersweekly.com/978-0-15-265661-4), "McDermott's crisply elegant version of a traditional Native American tale resounds with lyrical prose and the stylization of myth. The illustrations, in striking contrasts, echo the central theme of the birth of the sun by visually leading readers from darkness into light--McDermott adroitly juxtaposes a blurred backdrop of mist-drenched landscape against the sharp, bright colors of Raven himself and the glowing interior of the Sky Chief's domicile."



Mini biographie d'une renommée Autochtone - Dawn-Rae Gray


Dawn-Rae Gray, une cowgirl moderne

Epreuve finale de l'Association de ranch rodéo du Manitoba

Dawn-Rae Gray est une manitobaine impliquée dans le monde des chevaux, du bétail, des ranchs et des rodéos, pour ne nommer que quelques unes de ses passions. On retrouverait son nom dans plusieurs résultats de compétitions, desquelles elle a remporté des prix comme ci-dessous.


Pour un cours intitulé "The Resettlement of British Columbia" que j'ai pris à l'Université Simon Fraser, j'ai lu un livre qui s'appelle "A Wilder West: Rodeo in Western Canada". Mary-Ellen Kelm, professeure d'histoire à SFU se spécialisant dans les effets du colonialisme sur les Autochtones, a écrit le texte pour retracer les débuts des spectacles rodéos de la région jusqu'au développement et regroupement des divers sports en vraies compétitions réglementées. Participer aux rodéos devient une sorte de mode de vies pour certains et certaines. Ce que j'ai surtout retenu après ma lecture a été la présence d'Autochtones dans ce monde sportif, y compris les femmes.

Mary-Ellen Kelm avec une copie de "A Wilder West"

En cherchant une femme canadienne Autochtone, j'ai trouvé son "histoire de réussite" dans la section des Affaires autochtones et du Nord Canada sur le site du gouvernement du Canada. Dawn-Rae Gray y figure car elle connait un succès avec le ranch qu'elle a installé près de Kola au Manitoba.

C'est en partie grâce à une subvention qui lui a été fournie par le Programme de développement des entreprises autochtones (PDEA) que Gray a pu établir son ranch du nom de "Ranch Hand Headquarters" en juillet 2010. Ce programme est essentiel à la survie et/ou réussite de certaines compagnies qui nécessite son soutien financier afin de devenir ou rester compétitif dans les marchés canadien et international. L'entreprise se diversifie en offrant des leçons de lasso et de course de baril,  ainsi qu'une école de monte du bétail. On y retrouve aussi un magasin de harnais et de vêtements qui répondent spécifiquement aux besoins de cavaliers, ainsi que des étables pour loger les nombreux chevaux.

On peut compter parmi les contributions de Dawn-Rae Gray une inspiration pour plusieurs groupes minoritaires ou marginalisés. Dawn-Rae Gray est, dans le cadre de notre cours, métisse et fait preuve de talents entrepreneuriaux avec la popularité que son ranch a accrue depuis sa création il y a presque 6 ans.

Bien que Gray ne soit pas une vedette dans le sens typique, sa présence dans sa communauté et ce qu'elle représente pour les groupes auxquels elle fait partie est à apprécier.

La réussite d'une cow-girl

mercredi 26 octobre 2016

L'éducation Autochtone: le passé, présent et futur


La dernière classe du cours 440 avant notre court stage nous a présenté quelques exemples de démarches prises dans certaines écoles pour incorporer les principes et savoirs traditionnels Autochtones dans l'école. Malheureusement, il me semble que la réconciliation manque toujours de précision et d'unité. Ses buts, comme les étapes nécessaires pour y arriver, ne sont pas facilement liés ni expliqués. Evidemment, on cherche à encourager nos élèves à transmettre ce vaste et important savoir ainsi qu'à réagir face à de telles injustices sociales. Cependant, l'application en classe demeure vague et intimidante. Nous revient-il à contacter un spécialiste selon le conseil scolaire qui sera en mesure de nous guider dans notre planification et exécution? Quant aux leçons, comment faire parler les élèves, surtout les plus âgés, de leurs préjugés afin de les confronter?


Voici un article émouvant de The Province décrivant le parcours professionnel de Brad Baker et son influence inspirant dans l'éducation Autochtone dans la région:

http://www.theprovince.com/life/North+Vancouver+first+aboriginal+teacher+gains+national/10393055/story.html


Le suivant est un lien au Truth and Reconciliation Commission Executive Summary, publié en 2015 et dont la lecture d'au moins l'introduction fut fortement recommandée par Brad Baker:

http://www.trc.ca/websites/trcinstitution/File/2015/Findings/Exec_Summary_2015_05_31_web_o.pdf

mercredi 19 octobre 2016

Plan de leçon

Les marées

La décolonisation et l'usage critique de ressources

Ma perspective quant à l'éducation Autochtone a été instruite par le cours magistral et le tutoriel de cette semaine. Alors que le concept de décolonisation me semblait abstrait auparavant, je comprends maintenant que la décolonisation peut être présente et efficace tout en étant subtile. Il est question d'aborder un sujet avec un nouveau regard, pour une fois non euro-centrique. Il s'agit de prendre en considération d'autres points de vue trop souvent oubliés et négligés. Le processus peut être simplement initié par la lecture d'une histoire traditionnelle, ou par l'introduction d'un nouveau contexte par l'intermédiaire d'approches du "land-based learning", par exemple.
À ce sujet, il est trouvent souvent le cas que nous ne sommes pas familiarisés avec notre propre environnement. L'environnement même qui nous entoure nous est étranger. Nous sommes pour la plupart incapables de nommer les éléments naturels, faune et flore, autour de nous. Les savoirs Autochtones prennent cela en compte et voilà donc une des nombreuses raisons d'incorporer des éléments d'éducation Autochtone dans nos stratégies d'enseignement.

Étant donné qu'une de mes préoccupations quant à l'éducation Autochtone est de représenter justement et respectueusement tout aspect culturel évoqué, j'ai trouvé utile de se rappeler qu'il existe un besoin de préciser de quelles nations exactement viennent les ressources que l'on utilise dans la salle de classe. Il peut être question d'un symbole, d'une histoire, d'une tradition, etc. Sinon, nous courons le risque de faire penser aux élèves que tel ou tel aspect culturel appartient à toutes les cultures de toutes les nations. L'ultime effet néfaste de ce type de pratique est une simplification excessive et non représentative de la réalité vécue par les divers groupes Autochtones.

Tsleil-Waututh Nation

mercredi 12 octobre 2016

L'interconnexion du langage et du terroir Autochtones


L'aspect le plus surprenant de ce dernier cours magistral a été la complexité et justesse de la langue Autochtone retrouvée dans la première vidéo. Je n'y avais pas auparavant pensé. Cela, par la suite, m'a fait songé au manque d'opportunités offertes aux élèves de tout âge dans la province d'apprendre une des langues Autochtones de la région. L'entrevue nous faisait part d'arguments et de perspectives fascinants, mais dont j'ai peur de ne pas avoir pu apprécier toute la profondeur pour deux raisons. Premièrement, je n'ai jamais été exposé à une langue Autochtone. Deuxièmement, l'Osiem avait la bonté de communiquer son message avec nous en anglais et il est ainsi for probable que la traduction eu comme conséquence une certaine et malheureuse perte de sens.

La deuxième vidéo était centrée sur la place des mathématiques à enseigner en relation avec la terre. La créativité était clairement présente, de même que le respect envers les Autochtones et leurs traditions. C'était une des explorations rejoignant les mathématiques et les cultures Autochtones les plus poussées. Cependant, je continue à me poser des questions au sujet de l'étendue d'une telle méthode. Bien que les méthodes démontrées ont prouvé leur pertinence dans les cours de niveau élémentaire, est-il possible d'incorporer la même attitude dans sa pédagogie au niveau secondaire? Si oui, quels exemples réussis existent?

Étant donné que la discussion était centrée sur les questions de terroir, Dre Hare n'a encore une fois pas hésité à aborder le sujet de réconciliation. Ce concept manque de réalisme quant à la restitution des territoires appartenant et ayant jadis été occupés par diverses peuples Autochtones. Le cours a fait, à plusieurs reprises, le lien fondamental entre le terroir et tout autre aspect de la culture et mode de vie des Autochtones. Il devient par la suite de plus en plus facile de constater que sans la reconnaissance de ces droits territoriaux, les Autochtones ne peuvent que continuer à souffrir de leurs pertes sociales, politiques, économiques, culturelles et bien d'autres encore. Quelles sont les pratiques et les approches tentées par les peuples Autochtones et les gouvernements canadiens, en ce moment, en vue d'atteindre ce ré-équilibre?

http://www.musqueam.bc.ca/


mercredi 5 octobre 2016

Les savoirs traditionnels

L'atelier durant l'heure du déjeuner la semaine dernière était très intéressant car il a regroupé notre compréhension de connaissances Autochtones avec des ressources pratiques et appropriées au nouveau curriculum de la province. A l'aide de livres pour enfants variés, nous avons remuer nos méninges pour créer un aperçu d'activités qui exposeraient nos enfants aux connaissances Autochtones ainsi qu'aux thèmes Autochtones de manière significative et pertinente à leur propre vie.

Durant le cours magistral de cette semaine, à nouveau, j'ai beaucoup apprécié une activité semblable durant laquelle, en groupes, nous avons critiqué constructivement des plans de leçons abordant les savoirs traditionnels avec plus ou moins de succès selon l'exemple. En étant exposé à de telles idées venant de profs m'a fait clairement comprendre qu'incorporer des connaissances Autochtones à une planification de cours n'est pas seulement inefficace mais aussi dangereux pour la crédibilité de notre travail et l'apprentissage de l'élève et il manque tout simplement de respect pour les communautés Autochtones d'où nous viennent les principes d'apprentissages des Premières Nations. Il va sans dire que j'aurais moi-même fait des erreurs similaires en pensant agir sous de bons prétextes.

mercredi 28 septembre 2016

Propaganda, Truth, and Reconciliation

Dr. Jan Hare's last lecture touched on the pervasive nature of propaganda readily distributed for decades to further the cause of assimilation within the residential school system. While I had always understood the Truth and Reconciliation Commission to represent a desire to reconnect Aboriginal people with non-Aboriginal people as part of a healing process, it was not until some of the testimony we watched that I learned that some of the reconciliation is about Aboriginal to Aboriginal relations. In the video, a man described his strained relationship with his mother because he did not speak her mother tongue. Language is representative and critical to the survival of any culture. Without it, traditions risk becoming forgotten to the point of extinction, hence the stress some residential school educators placed on eradicating it from the minds of their pupils with methods hidden from propagandist material. The man's story that we discovered during the lecture surely resonates with many others' experiences of losing their native language and thereby losing a precious connection to their culture, their communities' traditions, and most importantly their own family. If reconciliation is to be understood as a process of making peace with what could essentially be interpreted as an enemy, then it follows that a similar rapprochement must (first?) be made between the individual and his loved ones, as well as with himself or herself.

mercredi 21 septembre 2016

La ré-éducation en école residentielle

Semaine 3 - 21 septembre

We Were Children



Le cours de cette semaine a été très utile en nous montrant l'existence de nombreuses sources de savoirs traditionnels Autochtones, en particulier le vaste répertoire de littérature pour enfants concernant à la fois des sujets liés aux Autochtones et surtout décrits à partir de la perspective Autochtone. En pensant à mon propre cheminement littéraire pour un autre cours, j'admets ne jamais avoir été exposé de manière mémorable (ou même du tout, peut-être) à des auteurs Autochtones à l'école élémentaire ni secondaire. J'ai hâte de pouvoir explorer en plus grand détail de telles ressources pour ensuite les partager aux élèves, mes collègues, ma famille, mes amis, et tout simplement afin de les apprécier moi-même.


lundi 19 septembre 2016

Faire face...

Réaction au cours magistral du 14 septembre

Thème 1: "Relationships"

Le sujet du traitement des Autochtones historique et actuel est terriblement délicat et j'ai hâte de continuer de l'aborder ce trimestre. La réticence que beaucoup de gens dans l'article "Disrupting Molded Images" expriment lorsqu'ils sont confrontés au sujet est compréhensible mais j'ai du mal à sympathiser. En fait, ce type d'attitude de la part d'enseignants m'a vraiment déçu et un peu choqué. De plus, j'ai été étonné par les concepts d'"Essentialism", "Stereotyping", "Authenticity", "Romanticize", "Deficit Theorizing", Invalidating Difference", et "Guilt Complex" que nous avons certainement rencontré lors de notre propre cheminement académique et les risques qu'ils représentent pour notre future salle de classe.
Cependant, les réactions des élèves interrogées par Susan Dion et leurs conclusions à la fin de leurs "File of Uncertainties" m'ont beaucoup intéressé car ces témoignages m'ont fait reconnaître le travail personnel qu'il me faut entreprendre pour être prêt à aborder le sujet en salle de classe devant des élèves curieux, impressionnables et dont il reviendra la responsabilité à leur tour d'affronter la situation. Afin de mieux me familiariser avec la présence Autochtone actuelle en Colombie-Britannique et au Canada, j'espère trouver un placement CFE utile et enrichissante.

http://www.peopleforeducation.ca/research/ask-a-researcher/dr-susan-dion/

vendredi 9 septembre 2016

Présence Autochtone à Vancouver

mercredi, le 21 septembre 2016



Sculpteur de cèdre
10 septembre 2016
Gastown

J'ai choisi pris cette photo en passant par hasard un homme sculptant du bois sur un bois aux environs des rues Water et Abbott au centre-ville. J'espère que cette image montre la présence humaine et positive de la population Authochtone que l'on a malheureusement pas toujours l'occasion de voir et apprécier à Vancouver.
Selon l'homme, appliquer une couche de cire brune telle que celle de marque "Kiwi" créé une sorte de protection pour le bois semblable à du vernis. De plus, la cire donne un aspect lustré au produit final.


Chief August Jack Khatsalano
15 octobre 1950
The Vancouver Sun

mercredi 7 septembre 2016

Engagement et terminologie

Semaine 1

Aanii,

Rien qu'un cours magistral et déjà je commence un peu à ressentir la lourde responsabilité entre les mains de tout enseignant engagé et motivé. La situation de la population Autochtone est extrêmement compliquée et donc difficile à aborder. Cependant, en tant qu'éducateurs, il semble nous revenir la tâche de démystifier les mythes, informer les futures générations et dissiper les préjugés. Cet ouvrage de réconciliation à la fois éducationnel et social (et politique, économique, environnemental, etc.) sur lequel D. Jan Hare nous met sur la piste devient d'autant plus logique et important lorsqu'on perçoit les expériences des Premières Nations, Inuit et Métis comme étant des problèmes affectant toute la société canadienne et non pas seulement celles d'un groupe démographique spécifique, minoritaire et sans conséquence envers le reste de la population canadienne.

Ayant étudié certaines langues, la linguistique et l'histoire, je trouve les difficultés qu'on éprouve à utiliser les termes les plus appropriés comme "Autochtone", "Premières Nations" et "Métis" particulièrement fascinantes. Si la langue ne permet pas de liberté pour tel ou tel groupe à se nommer et se décrire à leur guise, comment pouvons-nous amorcer une discussion constructive et effectuer des changements politiques significatifs à leur égard?




"Maajaashig"?