mercredi 19 octobre 2016

La décolonisation et l'usage critique de ressources

Ma perspective quant à l'éducation Autochtone a été instruite par le cours magistral et le tutoriel de cette semaine. Alors que le concept de décolonisation me semblait abstrait auparavant, je comprends maintenant que la décolonisation peut être présente et efficace tout en étant subtile. Il est question d'aborder un sujet avec un nouveau regard, pour une fois non euro-centrique. Il s'agit de prendre en considération d'autres points de vue trop souvent oubliés et négligés. Le processus peut être simplement initié par la lecture d'une histoire traditionnelle, ou par l'introduction d'un nouveau contexte par l'intermédiaire d'approches du "land-based learning", par exemple.
À ce sujet, il est trouvent souvent le cas que nous ne sommes pas familiarisés avec notre propre environnement. L'environnement même qui nous entoure nous est étranger. Nous sommes pour la plupart incapables de nommer les éléments naturels, faune et flore, autour de nous. Les savoirs Autochtones prennent cela en compte et voilà donc une des nombreuses raisons d'incorporer des éléments d'éducation Autochtone dans nos stratégies d'enseignement.

Étant donné qu'une de mes préoccupations quant à l'éducation Autochtone est de représenter justement et respectueusement tout aspect culturel évoqué, j'ai trouvé utile de se rappeler qu'il existe un besoin de préciser de quelles nations exactement viennent les ressources que l'on utilise dans la salle de classe. Il peut être question d'un symbole, d'une histoire, d'une tradition, etc. Sinon, nous courons le risque de faire penser aux élèves que tel ou tel aspect culturel appartient à toutes les cultures de toutes les nations. L'ultime effet néfaste de ce type de pratique est une simplification excessive et non représentative de la réalité vécue par les divers groupes Autochtones.

Tsleil-Waututh Nation

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