mercredi 7 septembre 2016

Engagement et terminologie

Semaine 1

Aanii,

Rien qu'un cours magistral et déjà je commence un peu à ressentir la lourde responsabilité entre les mains de tout enseignant engagé et motivé. La situation de la population Autochtone est extrêmement compliquée et donc difficile à aborder. Cependant, en tant qu'éducateurs, il semble nous revenir la tâche de démystifier les mythes, informer les futures générations et dissiper les préjugés. Cet ouvrage de réconciliation à la fois éducationnel et social (et politique, économique, environnemental, etc.) sur lequel D. Jan Hare nous met sur la piste devient d'autant plus logique et important lorsqu'on perçoit les expériences des Premières Nations, Inuit et Métis comme étant des problèmes affectant toute la société canadienne et non pas seulement celles d'un groupe démographique spécifique, minoritaire et sans conséquence envers le reste de la population canadienne.

Ayant étudié certaines langues, la linguistique et l'histoire, je trouve les difficultés qu'on éprouve à utiliser les termes les plus appropriés comme "Autochtone", "Premières Nations" et "Métis" particulièrement fascinantes. Si la langue ne permet pas de liberté pour tel ou tel groupe à se nommer et se décrire à leur guise, comment pouvons-nous amorcer une discussion constructive et effectuer des changements politiques significatifs à leur égard?




"Maajaashig"?

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