Shared Learnings: Integrating BC Aboriginal Content K-10
440430 - BenBen
Réactions au cours 440
mercredi 14 décembre 2016
Being and Becoming an Ally in Indigenous Education
Se supporter les uns et les autres et faire face à l'adversité
Verna Saint-Denis et le BCTF ont publié un document au sujet des conflits ressortant lors d'intéractions entre collègues qui ressentent des difficultés quant à enseigner et promouvoir l'éducation Autochtone.
Devenir un allié:
Nous ne sommes pas des alliés ou des non-alliés. Il est plutôt question d'un processus par lequel on adopte une attitude positive envers un monde connecté. De plus, il est nécessaire d'agir avec de bonnes intentions. Les erreurs auront lieu, mais il est plus important de se concentrer sur les corrections et continuer d'avancer avec une prise en compte de ces dernières dans le but d'améliorer sa pratique en tant qu'éducateur.
Quelques astuces pour mieux assumer son rôle d'allié:
- Reconnaître sa situation priviliégiée
- S'informer
- Parler pour les autres sans "silence" les autres
- S'excuser en cas d'erreurs
Quelques ressources comprenant des contributions authentiquement Autochtones pour s'informer ET informer:
- 8th Fire: Bien connu et établie
- Native Appropriation: très
- Red Man Laughing: usage de l'humour par un comédien sérieusement informé
- UnReserved (CBC Podcasts): perspective positive de l'action de la part d'Autochtones. Réduction des stéréotypes par contre-exemples
De nombreux groupes et personnes sont actives et impliquées sur Facebook et Twitter. Ils utilisent la technologie pour s'informer et transmettre ces informations à leurs abonnés/
Canadian Council on Learning - rapport sur la situation d'enseignants faisant face à un manque de support dans leur milieu de travail
D'autres ressources:
- Teaching for Indigenous Education
- Deepening Knowledge
- Martin Family Initiative
- First Nations Education Steering Committee
- www.oise.utoronto.ca : ressources en français
Verna Saint-Denis et le BCTF ont publié un document au sujet des conflits ressortant lors d'intéractions entre collègues qui ressentent des difficultés quant à enseigner et promouvoir l'éducation Autochtone.
Devenir un allié:
Nous ne sommes pas des alliés ou des non-alliés. Il est plutôt question d'un processus par lequel on adopte une attitude positive envers un monde connecté. De plus, il est nécessaire d'agir avec de bonnes intentions. Les erreurs auront lieu, mais il est plus important de se concentrer sur les corrections et continuer d'avancer avec une prise en compte de ces dernières dans le but d'améliorer sa pratique en tant qu'éducateur.
Quelques astuces pour mieux assumer son rôle d'allié:
- Reconnaître sa situation priviliégiée
- S'informer
- Parler pour les autres sans "silence" les autres
- S'excuser en cas d'erreurs
Quelques ressources comprenant des contributions authentiquement Autochtones pour s'informer ET informer:
- 8th Fire: Bien connu et établie
- Native Appropriation: très
- Red Man Laughing: usage de l'humour par un comédien sérieusement informé
- UnReserved (CBC Podcasts): perspective positive de l'action de la part d'Autochtones. Réduction des stéréotypes par contre-exemples
De nombreux groupes et personnes sont actives et impliquées sur Facebook et Twitter. Ils utilisent la technologie pour s'informer et transmettre ces informations à leurs abonnés/
Canadian Council on Learning - rapport sur la situation d'enseignants faisant face à un manque de support dans leur milieu de travail
D'autres ressources:
- Teaching for Indigenous Education
- Deepening Knowledge
- Martin Family Initiative
- First Nations Education Steering Committee
- www.oise.utoronto.ca : ressources en français
mercredi 7 décembre 2016
Établir des ponts avec les communautés Autochtones
Le cours magistral de Docteure Jan Hare cette semaine s'est largement basé sur une entrevue par vidéo de deux membres d'administrations de commissions scolaires dans la région du Lower Mainland: Surrey et Mission. Les deux interviewées avaient de la parenté Autochtone et faisaient même partie d'une communauté actuelle.
L'établissement de lien avec les membres de n'importe quelle communauté Autochtone, de la perspective d'un enseignant, nécessite la prise en compte sérieuse, préparée et approfondie de nombreuses considérations avant, pendant et après l'échange.
Il est tout d'abord primordial de s'informer sur le contexte dans lequel on se trouve, savoir à qui s'adresser en cas de besoin de plus d'informations fiables, et d'utiliser des sources authentiques.
Ensuite, il est important de reconnaître notre ignorance quant aux coutumes. Poser des questions (par exemple, demander les préférences d'un membre de la communauté Autochtone) est préférable à commettre des erreurs. Cependant, reconnaître ses erreurs est une bien meilleure option que de tenter de les ignorer et par conséquence commettre un délit nettement plus grave. Il reste alors à s'excuser et éclaircir ce qui porte à confusion. Cet aspect de l'expérience peut alors servir d'opportunité d'apprentissage pour tous. De plus, le respect est alors maintenu. Dans ce cas, comme dans beaucoup d'autres, se lancer dans l'éducation Autochtone doit se faire de bonne volonté, avec un bon coeur et de bonnes intentions. Sur ce, il devient de plus en plus clair qu'une attitude très ouverte, bienveillante et curieuse est requise dans le but d'établir des ponts réconciliatrices entre nous, nos élèves et les communautés Autochtones et leurs membres.
Le père de Brad Baker,
survivant des écoles résidentielles,
avec Wab Kinew
Éducation Autochtone de la commission scolaire de Vancouver NordBrad Baker
District Administrator of Aboriginal Education and Safe and Caring Schools
District Administrator of Aboriginal Education and Safe and Caring Schools
mercredi 30 novembre 2016
Les préoccupations et responsabilités linguistiques
Les liens interdisciplinaires, depuis le début du trimestre, ont à de nombreuses reprises été faits dans plusieurs classes. Cette semaine en particulier, c'est lors du cours d'Education Autochtone que nous avons été exposés aux obstacles et besoins littéraires des jeunes, Autochtones et non-Autochtones, qui reflète certains grands débats de notre cours "Classroom Discourses", centré sur la littératie. Nous avons par la suite établi l'importance fondamentale de parler non seulement des langues autochtones mais aussi EN langues autochtones (selon le context approprié). Notre cours "Teaching and Learning French in Elementary Schools" souligne en ce moment l'étroite connection entre la langue et la culture. Pour renforcer l'importance que nous devons à la littératie, notre cours "Human Development, Learning, and Diversity" met en evidence les effets positifs d'un bon rapport avec sa langue, sa culture et son identité ainsi que les consequences néfastes d'un tel manque.
Etant donné la relation naturelle et fluide qui rapproche en nous langue, culture et identité, il va de soit que d'être ouvert d'esprit et communicative à ce sujet soit nécessaire. Dans la salle de classe, il deviant alors bénéfique de parler des autres langues, meme si notre priorité repose sur l'enseignement du français. Si on admet que le français nous est si cher personnelement par les circonstances qui nous ont amenées jusqu'à l'avant d'une classe, que l'on reconnait l'utilité de la connaissance d'une langue pour en apprendre une autre, et que l'on souhaite honorer l'histoire et la culture autochtone locale, il deviant alors logique, voire indispensable, de partager avec les élèves certains mots d'une langue autochtone régionale.
Dans ce but, Dre Jan Hare recommande une emphase sur les verbes d'action. Ces derniers me semblent en effet les plus interressants à aborder pour leur aspect pratique. On peut les mimer, les montrer, les dessiner, les traduire avec, j'espère beaucoup d'aise. Les ateliers de Dre Hare nous ont plusieurs fois indiqué l'existence de ressources diverses, utiles et fascinantes pour engager l'intérêt de tout élève, peu importe l'âge.
L'extinction des langues autochtones à travers le Canada est bien réelle, mais elle n'a pas lieu sans une lute linguistique active. Les programmes d'immersion existent mais une introduction plus générale (bien que moins effective) dans toutes les salles de classe pourrait servir à la cause. A ce moment-là, il serait question de preparer davantage chaque enseignant.e à la tâche.
Etant donné la relation naturelle et fluide qui rapproche en nous langue, culture et identité, il va de soit que d'être ouvert d'esprit et communicative à ce sujet soit nécessaire. Dans la salle de classe, il deviant alors bénéfique de parler des autres langues, meme si notre priorité repose sur l'enseignement du français. Si on admet que le français nous est si cher personnelement par les circonstances qui nous ont amenées jusqu'à l'avant d'une classe, que l'on reconnait l'utilité de la connaissance d'une langue pour en apprendre une autre, et que l'on souhaite honorer l'histoire et la culture autochtone locale, il deviant alors logique, voire indispensable, de partager avec les élèves certains mots d'une langue autochtone régionale.
Dans ce but, Dre Jan Hare recommande une emphase sur les verbes d'action. Ces derniers me semblent en effet les plus interressants à aborder pour leur aspect pratique. On peut les mimer, les montrer, les dessiner, les traduire avec, j'espère beaucoup d'aise. Les ateliers de Dre Hare nous ont plusieurs fois indiqué l'existence de ressources diverses, utiles et fascinantes pour engager l'intérêt de tout élève, peu importe l'âge.
L'extinction des langues autochtones à travers le Canada est bien réelle, mais elle n'a pas lieu sans une lute linguistique active. Les programmes d'immersion existent mais une introduction plus générale (bien que moins effective) dans toutes les salles de classe pourrait servir à la cause. A ce moment-là, il serait question de preparer davantage chaque enseignant.e à la tâche.
mercredi 23 novembre 2016
Kaleb Child
"Hope is not a strategy"
Le conférencier cette semaine, Kaleb Child, nous a rappelé un nombre d'éléments clés au sujet de l'éducation Autochtone.
- L'histoire du territoire joue un rôle important dans le développement de l'histoire de l'individu qui en origine.
- Bien qu'il faut reconnaître l'histoire (celle qui s'est passée et celle qui continue d'avoir de l'effet aujourd'hui), il faut aller de l'avant.
- En tant qu'enseignants, il nous revient de mieux comprendre les connexions et les relations entre personnes et territoire, ainsi qu'entre personnes mêmes.
- Il est aussi important pour nous de contribuer au changement, voire aux rectifications, des images des Autochtones.
- Une étape consécutive au processus serait alors de transmettre ce savoir de manière sincère et marquante à nos élèves.
Kaleb Child a aussi fait la remarque qu'incorporer les savoirs traditionnels peut mais ne requiert pas des activités élaborées ou si entreprenantes que décourageantes. Les principes sont logiques et donc naturels à rejoindre au curriculum. Cependant, est-ce qu'une telle approche est suffisante pour impacter profondément l'esprit des élèves?
"Willingness over expertise"
Le conférencier cette semaine, Kaleb Child, nous a rappelé un nombre d'éléments clés au sujet de l'éducation Autochtone.
- L'histoire du territoire joue un rôle important dans le développement de l'histoire de l'individu qui en origine.
- Bien qu'il faut reconnaître l'histoire (celle qui s'est passée et celle qui continue d'avoir de l'effet aujourd'hui), il faut aller de l'avant.
- En tant qu'enseignants, il nous revient de mieux comprendre les connexions et les relations entre personnes et territoire, ainsi qu'entre personnes mêmes.
- Il est aussi important pour nous de contribuer au changement, voire aux rectifications, des images des Autochtones.
- Une étape consécutive au processus serait alors de transmettre ce savoir de manière sincère et marquante à nos élèves.
Kaleb Child a aussi fait la remarque qu'incorporer les savoirs traditionnels peut mais ne requiert pas des activités élaborées ou si entreprenantes que décourageantes. Les principes sont logiques et donc naturels à rejoindre au curriculum. Cependant, est-ce qu'une telle approche est suffisante pour impacter profondément l'esprit des élèves?
"Willingness over expertise"
mercredi 16 novembre 2016
Raconter sans permission
Le cours magistral de cette semaine n'a pas aidé notre réticence à utiliser des textes Autochtones. Les critiques de certains et certaines Autochtones sont sévères (et souvent juste) quant à l'usage externe d'éléments culturels Autochtones. Cependant, une discussion franche est ressortie de la lecture du texte "Unsettling Fictions" de Iseke Barnes. L'exemple du livre de Gerald McDermott au sujet du "Raven" m'a fait réaliser que tomber dans le piège d'utiliser un texte inauthentique est très probable et nocif au travail de réconciliation et d'éducation que nous tentons tous d'accomplir. Sa page couverture avec ses éléments décoratifs, son titre et enfin le prix qui lui a été décerné ne sont que quelques exemples de l'étendue des méconnaissances et, espérons-le, de l'ignorance. Choisir un tel livre et le présenter à la classe sous prétexte qu'il soit authentique empire la situation éducative et culturelle en renforçant davantage les stéréotypes au sujet des groupes divers Autochtones. Une fois pour toute, j'accepte qu'une conversation cruciale avec un membre de la communauté Autochtone est nécessaire avant d'aborder la majorité des sujets les concernant. Des représentants malhonnêtes ont pendant des siècles parler à la place des Autochtones et toucher quelconque sujet concernant ces groupes et leurs membres dans la salle de classe a pour risque d'entraver profondément les mêmes relations que l'on cherche à rapprocher.
Voici un exemple de revue de son livre par Publishers Weekly (http://www.publishersweekly.com/978-0-15-265661-4), "McDermott's crisply elegant version of a traditional Native American tale resounds with lyrical prose and the stylization of myth. The illustrations, in striking contrasts, echo the central theme of the birth of the sun by visually leading readers from darkness into light--McDermott adroitly juxtaposes a blurred backdrop of mist-drenched landscape against the sharp, bright colors of Raven himself and the glowing interior of the Sky Chief's domicile."
Voici un exemple de revue de son livre par Publishers Weekly (http://www.publishersweekly.com/978-0-15-265661-4), "McDermott's crisply elegant version of a traditional Native American tale resounds with lyrical prose and the stylization of myth. The illustrations, in striking contrasts, echo the central theme of the birth of the sun by visually leading readers from darkness into light--McDermott adroitly juxtaposes a blurred backdrop of mist-drenched landscape against the sharp, bright colors of Raven himself and the glowing interior of the Sky Chief's domicile."
Mini biographie d'une renommée Autochtone - Dawn-Rae Gray
Dawn-Rae Gray, une cowgirl moderne
Epreuve finale de l'Association de ranch rodéo du Manitoba
Dawn-Rae Gray est une manitobaine impliquée dans le monde des chevaux, du bétail, des ranchs et des rodéos, pour ne nommer que quelques unes de ses passions. On retrouverait son nom dans plusieurs résultats de compétitions, desquelles elle a remporté des prix comme ci-dessous.
Pour un cours intitulé "The Resettlement of British Columbia" que j'ai pris à l'Université Simon Fraser, j'ai lu un livre qui s'appelle "A Wilder West: Rodeo in Western Canada". Mary-Ellen Kelm, professeure d'histoire à SFU se spécialisant dans les effets du colonialisme sur les Autochtones, a écrit le texte pour retracer les débuts des spectacles rodéos de la région jusqu'au développement et regroupement des divers sports en vraies compétitions réglementées. Participer aux rodéos devient une sorte de mode de vies pour certains et certaines. Ce que j'ai surtout retenu après ma lecture a été la présence d'Autochtones dans ce monde sportif, y compris les femmes.
Mary-Ellen Kelm avec une copie de "A Wilder West"
En cherchant une femme canadienne Autochtone, j'ai trouvé son "histoire de réussite" dans la section des Affaires autochtones et du Nord Canada sur le site du gouvernement du Canada. Dawn-Rae Gray y figure car elle connait un succès avec le ranch qu'elle a installé près de Kola au Manitoba.
C'est en partie grâce à une subvention qui lui a été fournie par le Programme de développement des entreprises autochtones (PDEA) que Gray a pu établir son ranch du nom de "Ranch Hand Headquarters" en juillet 2010. Ce programme est essentiel à la survie et/ou réussite de certaines compagnies qui nécessite son soutien financier afin de devenir ou rester compétitif dans les marchés canadien et international. L'entreprise se diversifie en offrant des leçons de lasso et de course de baril, ainsi qu'une école de monte du bétail. On y retrouve aussi un magasin de harnais et de vêtements qui répondent spécifiquement aux besoins de cavaliers, ainsi que des étables pour loger les nombreux chevaux.
On peut compter parmi les contributions de Dawn-Rae Gray une inspiration pour plusieurs groupes minoritaires ou marginalisés. Dawn-Rae Gray est, dans le cadre de notre cours, métisse et fait preuve de talents entrepreneuriaux avec la popularité que son ranch a accrue depuis sa création il y a presque 6 ans.
Bien que Gray ne soit pas une vedette dans le sens typique, sa présence dans sa communauté et ce qu'elle représente pour les groupes auxquels elle fait partie est à apprécier.
La réussite d'une cow-girl
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